La version ultime et certainement la seule à faire de « Ghost of Tsushima ». Cette monture « Director's Cut » magnifie le jeu de base avec une version PS5 quasiment irréprochable grâce à un 60 FPS constant mais aussi et surtout par le biais d’une énorme amélioration graphique. Les panoramas, les combats, les chocs des armes et les décors n’ont jamais été aussi beaux que sur cette nouvelle itération. Le périple reste inchangé mais les émotions sont les mêmes. Si ce n’est pas assez, la galette propose également de parcourir un tout nouvel arc narratif qu’est « l’Île d’ Iki ». Imparfait certes mais il a le mérite d’apporter un grand vent d’air frais sur son récit tout en le complétant de façon essentiel pour notre héros Jin. Au final cette version est certainement la seule et unique à retenir de l’excellent « Ghost of Tsushima » tant celle-ci est à la fois différente et surtout supérieure à celle présente sur PS4. Juste un immanquable !

Le légendaire « Star Wars : Knights of the Old Republic » délivre une aventure passionnante, épique, touchante, sombre et parfois même pessimiste à son joueur. C’est une expérience, qui encore aujourd’hui, demeure unique pour chaque fan de l’univers éponyme. Libre à vous d’être le sauveur de la galaxie ou au contraire son pire tyran. Chaque quête est un réel plaisir tant elle peut déboucher sur une multitude de conséquences qui viennent chambouler votre périple. Augmentation du prix du marché pour un produit essentiel à votre survie, haine d’un peuple envers vous, destruction d’une planète ou extinction d’une race… Le jeu n’est pas un conte de fées sauce Disney, bien au contraire, ici c’est le côté sombre, froid et pessimiste de Star Wars qu’on découvre pendant plus de 40 heures. Le tout souligné par un soin du détail digne des grandes heures de Bioware et une gallerie de personnages inoubliables au-delà de charismatiques. On retiendra aussi surtout que l’équipe en charge de l’histoire aura proposé parmi deux des meilleurs seigneurs Sith de l’histoire : le terrible Dark Malak et le légendaire Dark Revan. Au final on est peut-être face à l’un des meilleurs si ce n’est le meilleur titre de cette franchise légendaire. À faire au moins une fois dans sa vie.

Visuellement impressionnant « Lies of P » se démarque des autres souls-like par son esthétique unique et enivrante. On y découvre l’univers du légendaire Pinocchio mais sous de bien plus sombres auspices… C’est un plaisir de découvrir ces figures emblématiques d’une façon inédite, et de croiser le fer avec marionnettes, cadavres ou humains possédés tant le bestiaire révèle de belles surprises. Les environnements sont variés et ils donnent envie de s’y plonger pleinement, dommage que malgré de magnifiques panoramas le titre demeure globalement dirigiste en imposant un enchaînement de couloirs. « Lies of P » rappelle sur de nombreux aspects « Demon’s Souls », un premier titre très prometteur mais avec quelques tares l’empêchant d’atteindre la perfection… Une courbe de difficulté parfois mal dosée, on passe ainsi de boss faciles à des ennemis détruisant notre barre de vie en un coup, un système de builds laissant peu de place à l’imagination outre de bonnes idées (les arts des fables/bras de légion) et une rejouabilité clairement limitée. Pourtant au-delà des défauts cités, la création de Round8 Studio reste un souls-like unique, plaisant et avec du cœur.

Le cauchemar de Jacob se poursuit dans un DLC où l’horreur physique laisse place à l’horreur psychologique. Essentiel à l’histoire « Final Transmission » offre plusieurs moments incroyables et une nouvelle leçon de mise en scène aux futurs titres du genre. Ce dernier chapitre propose la véritable conclusion à notre protagoniste mais aussi à un autre personnage très important… Plutôt rapide à terminer ce dernier se paie tout même le luxe d’avoir un meilleur boss de fin que le jeu de base. On découvre également une nouvelle arme permettant de déchaîner avec plaisir toute notre rage sur les infectés. On retiendra aussi une fin inattendue et culottée ! Si vous avez aimé l’aventure originale il convient de plonger dans ce nouveau bain de sang.

Une « Day One Edition » intéressante car disponible au prix du jeu de base mais rajoutant un skin plutôt sympathique ainsi qu’un pack de contrebande à vendre permettant de commencer l’aventure sur de bonnes bases.

Un véritable summum de l’horreur injustement boudé à sa sortie malgré ses indéniables qualités ! Le titre de Striking Distance Studios embarque le joueur dans les tréfonds du genre horrifique sans jamais le laisser respirer et ceci pendant près de 15 heures. On reste scotché devant notre écran en compagnie de Jacob à déambuler dans la prison de Black Iron tout en se frottant aux contaminés. Le jeu est visuellement sublime, c’est encore aujourd’hui certainement l’un des plus beaux de cette génération. Les effets de lumière et l’intelligence des développeurs dans l’utilisation de ces derniers fait de « The Callisto Protocol » un monstre de mise en scène. Un digne héritier de « Dead Space » sur ce point ! Sans être parfait le gameplay demandera aussi un petit moment d’adaptation pour pouvoir savourer son mélange corps à corps et armes à distance. Parfois compliqué à gérer lorsque plusieurs ennemis sont présents à écran, il n’en demeure qu’on tient une jouabilité faite pour le survival-horror. Notre perso est lourd et on se sent bien petit quand les crocs des monstruosité sont à proximité. Je déplore simplement l’absence d’un scénario un peu plus travaillé et de scènes réellement mythiques malgré certaines déjà très fortes. Au-delà de tout ça « The Callisto Protocol » reste un immanquable pour les fans du genre et une suite spirituelle réussie des aventures d’Isaac Clarke. À faire de préférence la nuit en difficulté hardcore afin d’en savourer toutes les facettes.

Un véritable summum de l’horreur injustement boudé à sa sortie malgré ses indéniables qualités ! Le titre de Striking Distance Studios embarque le joueur dans les tréfonds du genre horrifique sans jamais le laisser respirer et ceci pendant près de 15 heures. On reste scotché devant notre écran en compagnie de Jacob à déambuler dans la prison de Black Iron tout en se frottant aux contaminés. Le jeu est visuellement sublime, c’est encore aujourd’hui certainement l’un des plus beaux de cette génération. Les effets de lumière et l’intelligence des développeurs dans l’utilisation de ces derniers fait de « The Callisto Protocol » un monstre de mise en scène. Un digne héritier de « Dead Space » sur ce point ! Sans être parfait le gameplay demandera aussi un petit moment d’adaptation pour pouvoir savourer son mélange corps à corps et armes à distance. Parfois compliqué à gérer lorsque plusieurs ennemis sont présents à écran, il n’en demeure qu’on tient une jouabilité faite pour le survival-horror. Notre perso est lourd et on se sent bien petit quand les crocs des monstruosité sont à proximité. Je déplore simplement l’absence d’un scénario un peu plus travaillé et de scènes réellement mythiques malgré certaines déjà très fortes. Au-delà de tout ça « The Callisto Protocol » reste un immanquable pour les fans du genre et une suite spirituelle réussie des aventures d’Isaac Clarke. À faire de préférence la nuit en difficulté hardcore afin d’en savourer toutes les facettes.

Si le titre n’est plus à présenter, force est de reconnaître que cette «  Definitive Edition » est moins pire que prévue.

On y découvre des ajouts très sympathiques dont quelques changements au niveau des contrôles et l’ajout de checkpoints.

Cependant on retiendra surtout ce lissage HD et les nombreux effets de lumière rendant l’expérience bien plus agréable.

Il est tout de même regrettable de voir que pour un jeu de cette époque nous soyons encore dans l’obligation de choisir entre 30 FPS et 60 FPS… C’est d’un ridicule, d'autant plus que le titre se permet parfois quelques chutes…

Cette version reste tout de même le meilleur moyen de découvrir un titre aussi important dans l’histoire de sa franchise.

À acheter en solde avec le reste de la trilogie.

Si Grand Theft Auto III arbore un gros chiffre 3 sur sa jaquette, il convient d’être réaliste et l’identifier plutôt comme le réel premier volet de sa franchise. Celui-ci posant les bases pour la totalité des épisodes qui débarqueront par la suite.

Ainsi ce « volet » ressemble au final plus à un projet qu’un réel titre majeur dans l’histoire de cette saga. On y découvre enfin ce passage à la 3D et le plaisir de parcourir Liberty City en changent de véhicule dès lors que l’envie se fait ressentir. Trouver et utiliser les armes sur les forces de l’ordre ou les nombreux gangs rivaux disséminés dans toute la ville. Cette même ville qui regorge de surprises à découvrir entre buildings, petites bourgades, vieux quartiers ou ports comme aéroports.

Le titre n’est pas parfait, surtout pour son âge, la faute à un gameplay archaïque terriblement entaché par un système de visée juste horrible… Le système offre une visée automatique mais il est clairement impossible de cibler correctement au premier échange la cible désirée, on se retrouve donc plusieurs fois à mourir sans pouvoir se défendre correctement. On passera au final plus de temps à jouer au sniper qu’aux mitrailleuses. Il est regrettable aussi que les véhicules donnent parfois l’impression de conduire des jouets qui au moindre contact s’envolent dans le décors…

Pourtant au-delà de ses défauts GTA III conserve tout de même un charme. Rockstar propose déjà une histoire cool mettant en avant de nombreux gangs essayant de s’écraser tour à tour. Le scénario est bien moins travaillé que les épisodes suivants et notre personnage muet ne rend pas les choses plus simples, mais ce périple où guerre de territoires, « amour » et vengeance s’entremêlent fera plaisir aux amateurs des films de gangsters des années 2000’S.

La plupart des missions sont travaillées, quoique parfois compliquées au vu du gameplay d’un autre âge, mais au final on se laisse emporter et on enchaine les missions en découvrant de nouvelles têtes toujours aussi intéressantes. Le tout saupoudré de nombreuses quêtes annexes et activités en tous genres. Pas essentielles mais rallongeant une durée de vie déjà conséquente.

GTA III n’est donc clairement pas le meilleur de la franchise, c’est peut-être même le moins bon de l’ère 3D, mais il demeure important dans l’ADN de cette dernière et reste à découvrir encore aujourd’hui au vu de son importance dans l’histoire de sa saga.

Un jeu qui respire l'amour pour son matériel d'origine, à savoir l'univers RoboCop de Paul Verhoeven, mais souffrant bien trop de tares techniques pour proposer une expérience totalement plaisante au joueur.

Le titre est victime d'animations d'un autre âge et de cinématiques frôlant parfois le ridicule rappelant les heures les plus sombres de la PS2. Malgré un mode performance activé les chutes de FPS sont aussi trop nombreuses pour être oubliées, et l'action en devient ainsi parfois horrible visuellement.

Rogue City s'amuse également parfois à rester sous les 60 images par seconde ou encore à faire cracher votre console plusieurs fois sans réelles raisons...

Le sentiment de jouer Alex Murphy sauve néanmoins le tout et la violence qui se dégage des affrontements reste un gros plaisir, remémorant ainsi les films décomplexés des années 80/90. Le tout accompagné d'une histoire réellement sympathique s'imbriquant intelligemment entre l'épisode 2 et 3 de la franchise, et mettant en avant plusieurs personnages et échanges intéressants. Le scénario propose par ailleurs quelques phases d'enquête certes anecdotiques mais agréables, permettant au passage de découvrir toutes les facettes du métier de son protagoniste, et ceci sans oublier une mise en avant des traumas d'Alex Murphy suite à sa dualité robot/humain avec son homologue RoboCop.

Au final le jeu est imparfait mais demeure une expérience sympathique débordant de bonnes idées comme d'une réelle volonté d'aborder toutes les qualités de son univers éponyme. Une production prouvant au passage la montée en puissance de son studio même si il s'agit d'une progression qui se fait petit pas par petit pas.

Un FPS en somme aisément recommandable pour les fans de la franchise ou amateur de shooters bourrins mais pas au-delà d'une trentaine d'euros.

Si mes souvenirs de joueur Pokemon remontent à l'excellent "Colosseum" sur NGC ou le moins mémorable "XD : Le Souffle des ténèbres" également sorti sur la même console, je n'avais depuis touché à aucun titre de la licence culte.

Pourtant de nombreux titres semblaient alléchants sur le papier dont la fameuse quatrième génération qui avait déchainé les passions lors de son lancement.

La sortie des remakes était donc l'occasion parfaite pour moi de découvrir l'un des deux titres originaux, et je dois avouer être plutôt décontenancé après mon expérience.

Je n'ai pas retrouvé ce côté épique des titres cités au-dessus, bien que je sois au courant que les volets sur consoles portables n'avaient pas les mêmes ambitions, et malgré cela j'ai trouvé le titre diablement répétitif et sans réel enjeu...

Le scénario très peu développé donne rarement l'occasion d'avoir des échanges avec les antagonistes qui sont aussitôt oubliés... La team Galaxie est clairement décevante tout comme les différents membres de cette dernière. Deux ou trois dialogues pour expliquer leurs objectifs flous et rien de plus...

La capture des créatures est tout aussi redondante car on tombe quasiment à chaque fois sur le même Pokemon. Les nombreux affrontements sont d'une facilité déconcertante. Le jeu est très simple voir trop.

On retiendra le pic de difficulté contre la ligue et le maitre Pokemon. Ces derniers affrontement deviennent tout à coup difficiles en comparaison des précédents, obligeant le joueur à devoir farmer alors que cela n'était pas du tout nécessaire auparavant. Un choix réellement discutable, d’autant plus que le titre cible les plus jeunes à l'origine.

Il est regrettable aussi de devoir remplir des objectifs inutiles, comme compléter son Pokedex, afin d'avoir accès à certains légendaires. Cela gâche totalement l'aventure tant la capture est d'un ridicule au sein du jeu. Au final on parcourt l'aventure avec quasiment les mêmes Pokemons depuis le début, et cela sans compter l'ajout juste obligatoire du légendaire vedette du jeu via la master ball.

Quant au end-game il est tout bonnement inutile et oblige le joueur à réaliser encore une fois un objectif redondant et risible. Je n'ai pas trouvé l’utilité d’aller au bout.

Que retenir donc du jeu ? Malgré ses défauts il reste tout de même agréable à parcourir grâce à sa patte cartoon et il est toujours cool de voir ces différentes créatures en 3D, surtout sur une Switch OLED. Sans être parfait le titre reste très mignon.

Dommage que le reste ne soit pas à la hauteur... Cependant au vu des critiques il semble que ces remakes soient très loin de l'expérience originale sur DS et c'est bien triste.

2.5/5

Malgré mon amour pour la NGC et ses titres, je dois avouer ne jamais avoir craqué pour Metroid et sa suite Echoes. Je n’ai même jusqu’ici, avec un certain regret, jamais joué à un titre de la franchise de Samus Aran.

La sortie de ce remastered était donc l’occasion parfaite pour moi de découvrir ce qui a toujours été présenté comme le meilleur épisode de la licence voir aussi l’un des meilleurs jeux de l’histoire.

Ainsi après 14 heures et 42 minutes pour compléter le jeu à hauteur de 71%, je pense ne pas être tombé amoureux comme la plupart des joueurs de l’époque.

Certes le jeu est agréable à parcourir, même très agréable, et il donne facilement une leçon de construction d’une zone de jeu à tous les titres du genre. Chaque zone est construit avec intelligence, et chaque arme débloquée au fur à mesure de notre progression permet de les lier avec une facilité déconcertante, évitant alors les interminables allers-retours présents durant les premières heures de jeu.

Des premières heures compliquées qui peuvent rebuter de nombreux joueurs… Le jeu ne présente aucune véritable histoire ou une base de scénario mais invite le joueur à la découvrir en scannant de nombreux éléments. Pas que l’intention ne soit pas louable, mais il est dommage qu’un nouveau joueur n’ayant pas terminé les vieux titres, soit tout de même un peu perdu même en trouvant chaque parcelle de l’histoire au sein des zones. Elle demeure floue et les passages répétés d’une zone à l’autre ne facilite pas les choses.

Le gameplay reste cependant une véritable pépite. Samus regorge d’éléments à découvrir et chaque nouvelle amélioration de son armure procure un réel plaisir. Un sentiment de satisfaction en ressort car chaque nouvelle pièce trouvée est directement synonyme d’un nouveau passage à explorer. Il est dommage de relever une facilité déconcertante au sein des combats, il est quasiment impossible de mourir mise à part après une erreur de parcours dans certaines zones. Un défaut qui ne permet pas de profiter pleinement de la jouabilité lors des échanges. Le bestiaire n’est pas varié non plus, heureusement, il est possible de scanner (encore) chaque monstruosité et d’en découvrir plus sur ces petites bêtes. Même constat du côté des boss, mise à part le premier et les deux derniers, le reste n’est pas réellement mémorable et chacun n’est pas difficile à vaincre.

Cependant là où le titre met totalement d’accord c’est du côté de ses graphismes, de sa direction artistique et de sa bande-son. Nous avons certainement l’un si ce n’est le plus beau jeu de la Switch à ce jour, et la patte graphique décroche la mâchoire. Samus est magnifique et chaque zone a son identité propre. Un véritable plaisir de les parcourir mais aussi de découvrir une partie des vestiges d’une ancienne civilisation. Le tout couronné par des planches sonores juste magnifiques, tantôt épiques, parfois alarmantes, ou encore lancinantes, mais toujours dans le ton adéquat.

Au final nous avons un titre solide, peut-être moins mémorable qu’à l’époque, mais pas exempt de défauts. Metroid Prime reste bon aujourd’hui et une fois la manette posée après les crédits de fin on a juste hâte de découvrir le second épisode rapidement.

3.5/5

Si les fans d’Harry Potter n’ont jamais été lésés sur la quantité de titres tirés de l’univers du jeune sorcier, il est plus difficile d’en dire autant du côté de la qualité de ces derniers… On retiendra surtout quelques épisodes sympas adaptés des volets éponymes de la saga et les deux titres de la licence « LEGO ».

Ce n’est pas pour rien si l’annonce de Hogwarts Legacy et ses premiers trailers ont secoué la toile, l’univers adoré d’une jeunesse entière semblait à portée de mains et ça s’annonçait grandiose ! Et le dernier-né d’Avalanche Software, des qualités, il en a à revendre mais non pas sans défauts.

Visuellement enchanteur le jeu respire l’amour pour son matériel de base, la direction artistique est tout simplement magnifique et Poudlard n’a jamais semblé aussi réel ! Les détails et les clins d’œil à la franchise sont nombreux et chaque fan prendra plaisir à découvrir et arpenter chaque parcelle d’une carte, non pas immense, mais terriblement plaisante à découvrir. Il est regrettable de noter quelques problèmes d’optimisation qui viennent couper notre immersion parfois en plein vol.

Côté jouabilité et histoire on retrouve également les mêmes avantages comme inconvénients. Notre personne est agréable à manier et les sorts sortent facilement mais le système de visée en fait bien trop souvent à sa tête, nous amenant parfois à mourir alors sans raison au-delà de bêtement. Pas que le jeu est difficile, mais ici également le titre passe d’une facilité enfantine à des affrontements où la moindre erreur peut coûter notre barre de vie. Un sentiment d’autant plus présent sur les combats de boss. Rien de très grave mais encore une fois des petits défauts qui auraient mérité un rectificatif.

Le scénario, bien que très prometteur durant une grande partie de ses quêtes, tombe rapidement en soufflet vers la fin et s’annonce trop prévisible. Nous restons alors dans du classique mais cela fait tout de même le travail. On peut regretter un manque d’épique et de folie au sein des dernières missions, pourtant le jeu avait commencé avec l’effet inverse après une scène d’ouverture incroyable. On ne retiendra pas les quêtes annexes qui, pour la plupart, sont sensiblement les mêmes et invite à aller d’un point A à un point B. Même cas pour les devoirs qui sont des simples quêtes cachées. C’est réellement les objectifs liés à notre amitié avec certains personnages qui retiendra notre attention, mention spéciale à la petite storyline de Sébastien, certainement le meilleur élément du jeu. Des quêtes intéressantes qui s’imbriquent totalement dans la trame principale.

Au final et après 33 heures sur le titre, je dois avouer en ressortir avec deux sentiments. Celui du désir de retourner me promener dans la forêt interdite et affronter des armées d’araignées ou de trolls, ou celui d’avoir fait le tour d’une belle surprise mais qui aussitôt terminée est aussitôt oubliée. Il n’en demeure qu’au delà de ses qualités ou défauts, j’ai adoré découvrir le titre et les premières heures passées dessus sont magiques ! Hogwarts Legacy n’est pas parfait, mais nous avons ici le meilleur jeu Harry Potter, l’un des plus beaux titres adapté d’une licence à succès et les ébauches d’une future grande franchise.

Si Avalanche Software corrige les quelques tares graphiques de son bébé, les problèmes d’optimisation inhérents aux jeux en monde ouvert, tout en proposant un bestiaire plus varié, une carte plus grande et une histoire principale plus sombre mais aussi épique, alors le second épisode aura tout du chef-d’œuvre !

Si le manga d’Hirohiko Araki n’a jamais cessé d’être un véritable succès au Japon, rares sont les titres estampillés Jojo’s à avoir vu le jour sur nos consoles et encore moins ceux ayant bénéficié d’une sortie à l’international.

On retiendra surtout le premier gros titre lâché en 1999-2000 qu’était JoJo's Bizarre Adventure: Heritage for the Future. Un très bon versus fighting développé par le vétéran Capcom et se concentrant sur la troisième partie du mange nommée Stardust Crusaders.

La période PS2 fût plutôt triste mise à part pour quelques sorties mais il aura fallu attendre jusqu’à 2013 pour le Japon et 2014 dans le reste du monde pour redécouvrir Jojo’s sur nos écrans et ceci bien avant le retour du manga en anime.

Auréolé du succès des Naruto « Storm » le studio CyberConnect 2 avait offert un super cadeau d’anniversaire aux fans de la licence avec JoJo's Bizarre Adventure: All Star Battle. Véritable lettre d’amour, le titre permettait de retrouver quasiment tous les personnages de la licence et ceux même des dernières parties. Chaque détail mettait en avant le respect des développeurs pour l’œuvre originale et chaque fan pouvait s’amusait à trouver les clins d’œil à leurs parties favorites.

Et c’est bien ce titre qui attise notre intérêt aujourd’hui car presque 10 ans plus tard une nouvelle version intitulée JoJo's Bizarre Adventure: All Star Battle R arrive sur les dernières consoles.

Remake plutôt simple de la précédente version, le titre reste toujours aussi agréable et bénéficie de quelques bonnes nouveautés dont l’ajout des DLC disponibles à l’époque, plusieurs nouveaux personnages et interactions.

Le gameplay sympathique, accessible mais avec de bonnes surprises une fois la manette en mains promet de beaux échanges, et alterner entre les coups d’un personnage et ceux de son stand est un réel plaisir. Il est aussi très agréable de voir des coups ou types de jouabilité variées au-delà d’uniques pour certains personnages. Graphiquement le titre reste très beau en 2022 et les arènes comme les personnages rappellent les planches du manga bien plus que les scènes de l’anime.

Le fan sera enthousiaste à l’idée de découvrir toutes ses techniques, sachant qu’elles sont fidèles à 100% à notre manga préféré qu’est Jojo’s.

Là où le constat est un peu moins plaisant c’est au niveau des modes de jeu. Mise à part un mode All-Star demandant de réaliser des combats tout en réussissant des objectifs précis et le mode arcade, le joueur peu intéressé par les modes en ligne fera rapidement le tour… On peut également être mécontent à l’idée de voir de nouveaux DLC pour un remaster, sachant que certains personnages avaient bien plus leurs places dans cette nouvelle version que d’autres. L’exemple le plus frappant reste de voir Risotto Nero payant alors que Ghiaccio a été ajouté au titre. Il est triste aussi de voir aucun nouveau personnage de la partie 8 alors que celle-ci est terminée depuis un moment à présent.

Il n’en demeure que malgré ses défauts, le titre reste un pur bonheur pour tous fans de Jojo’s et chacun se doit d’avoir le titre dans sa ludothèque.

Beau, plaisant et puant la fidélité pour l’œuvre d’Araki, cette nouvelle version fait oublier le tiède Eyes of Heaven de 2015 pour s’imposer à nouveau comme le meilleur jeu Jojo’s à ce jour.

3.5/5

Refonte totale d’un classique de la PS3 ayant traumatisé bon nombre de joueurs à sa sortie en 2009 au Japon et 2010 en Europe, « Demon’s Soul » revient en 2020, soit quasiment 10 ans plus tard, et s’impose d’emblée comme la première grosse vitrine technologique de la PS5 au-delà de son plus gros titre au lancement !

Le remake signé Bluepoint Games en met plein les yeux et ceci dès les premières minutes. Les effets de flammes, les corps torturés des zombies parsemant notre passage, l’armure de notre héros scintillant au sein de tunnels nébuleux et des démons toujours plus horribles, tout est magnifiquement hideux ! Même en 2023 le titre tient tête aux dernières sorties et reste visuellement d’une très grande qualité. Découvrir ou redécouvrir les ennemis comme les environnements d’un titre aussi esthétiquement poussé est un réel plaisir, surtout au milieu de sorties toutes plus similaires les unes que les autres.

Cependant là où le bât blesse est sans surprise du côté du gameplay… car oui depuis 2009 plusieurs titres signés FromSoftware ont vu le jour et les limites de leur aïeul s’en retrouvent encore plus visibles. Certes le jeu reste très agréable à parcourir et les premières heures sont stressantes pour tous nouveaux joueurs, mais une fois les bases maîtrisées et une bonne arme améliorée les différentes zones sont parcourues rapidement voir trop rapidement. Le joueur a parfois l’impression d’être tout bonnement invincible et que juste quelques boss ou la malchance finiront par le tuer. Un défaut déjà présent en 2009, oui, mais qui rappelle à nouveau que le système de combat adopté par ses « suites » et l’option du monde ouvert sont des qualités qui correspondent bien mieux à la franchise des « Soul »

Au final nous avons la meilleure version de « Demon’s Soul » imaginable et c’est peut-être ça son plus gros problème, à savoir d’être juste une nouvelle version bien plus belle et bien plus aguichante pour les joueurs. Il n’en demeure qu’au delà de ses défauts, cette aventure sauce 2020 reste un immanquable de la PS5 bien supérieure à la majorité des sorties sur la dernière-née de Sony.

3.5/5