Un jeu qui respire l'amour pour son matériel d'origine, à savoir l'univers RoboCop de Paul Verhoeven, mais souffrant bien trop de tares techniques pour proposer une expérience totalement plaisante au joueur.

Le titre est victime d'animations d'un autre âge et de cinématiques frôlant parfois le ridicule rappelant les heures les plus sombres de la PS2. Malgré un mode performance activé les chutes de FPS sont aussi trop nombreuses pour être oubliées, et l'action en devient ainsi parfois horrible visuellement.

Rogue City s'amuse également parfois à rester sous les 60 images par seconde ou encore à faire cracher votre console plusieurs fois sans réelles raisons...

Le sentiment de jouer Alex Murphy sauve néanmoins le tout et la violence qui se dégage des affrontements reste un gros plaisir, remémorant ainsi les films décomplexés des années 80/90. Le tout accompagné d'une histoire réellement sympathique s'imbriquant intelligemment entre l'épisode 2 et 3 de la franchise, et mettant en avant plusieurs personnages et échanges intéressants. Le scénario propose par ailleurs quelques phases d'enquête certes anecdotiques mais agréables, permettant au passage de découvrir toutes les facettes du métier de son protagoniste, et ceci sans oublier une mise en avant des traumas d'Alex Murphy suite à sa dualité robot/humain avec son homologue RoboCop.

Au final le jeu est imparfait mais demeure une expérience sympathique débordant de bonnes idées comme d'une réelle volonté d'aborder toutes les qualités de son univers éponyme. Une production prouvant au passage la montée en puissance de son studio même si il s'agit d'une progression qui se fait petit pas par petit pas.

Un FPS en somme aisément recommandable pour les fans de la franchise ou amateur de shooters bourrins mais pas au-delà d'une trentaine d'euros.

Reviewed on Nov 19, 2023


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