Petit jeu charmant qui doit s'en doute rappeler la nostalgie de l'enfance aux petits japonais. Mais perso j'ai grandi en France et l'illusion et l'émerveillement laissent place à l'ennui et la répétitivité passé une ou deux heures de jeu. Le jeu de cartes est trop simpliste pour nous passionner longtemps, dommage.

Encore un autre bon épisode de Cotton, décidément.
Celui-là est un peu plus simple d'accès grâce à sa difficulté mieux dosé mais sinon on est toujours sur la même lancée que les précédents épisodes : C'est mignon, des scènes entre les niveaux toujours drôles, c'est agréable à prendre en main et c'est assez court mais bien rythmé pour ne pas sentir poindre l'ennui. On regrettera juste quelques ralentissements et des décors un peu trop fouillis par moments mais rien de grave.

Le premier Cotton mais sur console portable.Un peu moins détaillé graphiquement et une difficulté un peu plus atténué car moins d’ennemis à l’écran mais le dernier niveau reste toujours un peu tendu. Pour le reste, c’est le même jeu donc agréable à prendre en main, des musiques très chouettes et les petites scènettes toujours aussi drôles.

Ok le jeu est très beau, c'est plutôt maniable et c'est Jesper Kyd à la bande-son. Malheureusement, les mécaniques de jeu ne sont pas très intéressantes où on a l'impression de jouer à un shooter avec des tonnes d'ennemis qui arrivent de partout car oui, le plus gros défaut du jeu est sa difficulté qui donne envie de se tuer. Sinon, c'est bien d'avoir un nom à la bande-son mais le résultat final, une espèce de techno, ne colle absolument pas à l'ambiance qu'on attend d'un Batman. J'ai vraiment pas pris beaucoup de plaisir à le finir, préférez plutôt la version Super Nintendo.

Techniquement, un des jeux les plus impressionnants de l'ère 16-bits. Malheureusement, on perd un peu en lisibilité en optant pour cette vue de dos mais le jeu reste agréable dans l'ensemble avec une difficulté toujours un peu élevé mais pas insurmontable.

Pourquoi Batman il tire avec son bat-pistolet? Sinon c'est très fun, quoiqu'un peu trop facile et et trop court mais le jeu est agréable à prendre en mains et l'alternance des phases plate-formes et shoot 'em up apporte un peu de diversité bienvenue.

Très chouette shoot'em up à scrolling horizontal avec une bande-son qui déchire et des graphismes très chatoyants, les petites cinématiques entre les niveaux sont particulièrement réussis en étant mignonnes et drôles. La mécanique de jeu est aussi de bonne facture avec un système d'expérience qu'on gagne en tuant des ennemis mais qu'on perd aussitôt qu'on se fait toucher donc il faut jouer très prudemment. Il y a bien aussi le système de fées et des différents pouvoirs à récolter qui nous aideront dans l'aventure mais il ne faut pas s'y méprendre : derrière ces aspects mignons, Cotton est un jeu assez difficile qui demande un minimum de concentration car l'écran est régulièrement surchargé d'ennemis.
Une très bonne surprise, je testerai les autres épisodes de la licence avec plaisir.

Une purge.
C’est pas foncièrement moche mais les décors sont tellement monotones qu’on en a vite marre, la maniabilité de la batmobile ou de la batwing est horrible et imprécise, la difficulté est à crever et le jeu fout très peu de checkpoints donc bonjour la crise de nerfs. La seule motivation à finir le jeu, c’est de voir les bouts de cinématiques entre chaque niveau qui forment un épisode inédit. Un épisode très moyen/nul mais c’est déjà ça de pris.

Visuellement correct avec une ambiance dark plutôt réussie mais c'est au détriment d'une jouabilité très hasardeuse et d'une difficulté complètement craqué. J'y retournerai jamais de ma vie et préférez la version Super Nintendo, bien plus appréciable.

Gros challenge que de réussir à réécrire et réinterpréter la légende Final Fantasy VII. Le premier épisode de ce dur labeur, Remake, avait réussi avec brio en grande partie a posé les bases malgré quelques défauts mais on ressortait de l'expérience avec beaucoup d'attentes et de curiosité. Est-ce que ce second épisode nommé "Rebirth" est à la hauteur? La réponse est un grand OUI, malgré quelques couacs.

Il faut vraiment saluer la réussite des équipes en charge de cet épisode Rebirth d'avoir su améliorer grandement le rythme de cet opus et d'un point de vue narratif les éléments clés de l'histoire original en réussissant à créer de l'émotion là où il n'y en avait pas forcément à l'époque ou pas de façon aussi appuyé. Plein de séquences auront su me faire lâcher ma petite larme et m'impliquer émotionnellement, alors même que je me doute de ce qui peut arriver si on connait le jeu original mais le scénario réserve son lot de surprises (pour le meilleur selon moi) tout en réussissant à conserver régulièrement des moments plus légers tendance humoristique très réussis du scénario de base.

L'implication émotionnelle passe aussi par cette mise en scène sublime qui sait se montrer aussi bien intimiste que grandiloquente comme il faut. J'en profite pour aborder la partie visuelle du jeu : c'est quand même très beau. Pas forcément d'un point de vue technique où l'on voit parfois quelques textures un peu cracra et un mode Performance assez décevant mais d'un point de vue esthétique et design, le jeu est intouchable. C'est un spectacle de tous les instants où le jeu n'hésite pas à en mettre plein la vue avec des effets de partout. Quel bonheur de parcourir en 2024 ces décors qu'on avait connu à l'époque sous un jour nouveau complètement sublimé. Je parlais de la mise en scène lors des scènes de dialogues, celle des combats est tout aussi classe : toujours cette sensation très agréable lorsqu'un boss s'énerve et de voir nos personnages remettre un coup de cravache pour en finir.

Parlons-en des combats : Peut-être le meilleur système de tous les Final Fantasy confondus? Celui qui combine à merveille le jeu d'action et le tour par tour, le système de "stagger" qui est toujours aussi satisfaisant, les invocations qui sont toujours aussi cool à invoquer. C'est certes la même formule que l'épisode Remake mais en apportons les quelques changements qu'il faut, comme les attaques synchronisés, pour sublimer l'expérience. Chaque personnage a son propre style de jeu avec ses qualités et défauts, chacun se fera son équipe parfaite selon ses goûts et ses affinités.

Petit point bande-son, c'est du miel pour les oreilles. Le jeu regorge de thèmes à n'en plus finir, de réorchestrations de hautes volées et de nouvelles pistes qui sont tout autant à la hauteur de l'ampleur du projet.

C'est bien beau tout ça mais que vaut la grande promesse initiale de ce FF VII Rebirth, nous faire parcourir ce fameux monde ouvert de l'époque mais à l'heure d'aujourd'hui? C'est dans l'ensemble réussi mais il y a quand même à redire sur sa proposition et la manière dont il est conçu. Le jeu est bourré d'activités annexes à faire, que ça soit dans un fameux lieu du jeu ou sur ses zones ouvertes. Tant mieux, c'est toujours un peu triste un monde un peu vide. Le souci, c'est qu'il y en a peut-être un peu trop pour le bien du jeu car je dois reconnaître qu'il m'est arrivé sur la fin de me demander si je voulais continuer à explorer ce monde qui n'arrête jamais de me donner du contenu en plus jusqu'à la nausée. Ce sentiment d'écoeurement s'accentue aussi par la manière dont est agencé ce monde : la formule Assassin's Creed. Trouver des tours, débloquer des zones d'intérêts, faire les quêtes, des mini-jeux, on refait la même chose etc... C'est vraiment le vrai défaut du jeu pour moi : mettre autant de contenu mais parfois de manière forcé ou obligatoire. Devoir en faire pour ne pas galérer dans l'histoire ou devoir faire des mini-jeux dans la trame principale alors que c'est pas toujours nécessaire, dommage.
C'est un ressenti personnel mais l'agencement de ce monde ouvert fait qu'à terme, je perds aussi un sentiment d'exploration. Je parcours ce monde seulement pour débloquer des points de voyage rapide au bout d'un moment car chaque recoin a toujours une utilité alors qu'il est parfois bon de ne rien mettre, de laisser le joueur être guidé par sa curiosité et rien d'autre. Un joli panorama, c'est bien aussi.
Au final, la découverte de ce monde se fait au départ avec les yeux remplis de joie et de curiosité mais sur la fin avec quelques larmes de bâillements.

Le jeu est donc blindé de contenu annexes mais malheureusement la qualité est un peu inégale. Impossible de faire l'impasse sur le Queen's Blood qui est incontournable, addictif dès que l'on comprend les mécaniques et si les fans sont déjà si nombreux à demander une version stand alone de ce mode, ce n'est pas pour rien. On peut aussi citer le jeu de piano qui est sympa, le Fort Condor ou bien encore les courses de Chocobo pas trop mal foutus. Malheureusement, d'autres comme le VR Fighter ou le jeu d'avion sont assez médiocre ou mal équilibrés et ne m'ont pas donné envie de creuser plus. Il y a à boire et à manger et chacun y trouvera son bonheur là où il veut mais c'est dommage une fois de plus que certaines quêtes annexes soient rattachés à des mini-jeux. J'ai parfois eu l'impression de jouer à Wario Ware et non pas à un Final Fantasy.
Petit bémol aussi sur certains manques dans l'ergonomie des menus comme la possibilité de modifier plus simplement et rapidement ses matérias, son équipe etc... L'impression de devoir passer par trop de menus pour faire une seule action.

Il ne manque vraiment pas grand chose au jeu pour être au sommet de la licence. Il aurait fallu doser un peu plus le contenu de son monde ouvert, une durée de vie peut-être un peu trop imposante. C'est lorsque le jeu revient sur des rails qu'il devient un gros prétendant au GOTY de 2024. Malgré tout, ce Final Fantasy VII Rebirth est une grande réussite dont les maigres défauts ne sauront faire trop d'ombre à ses immenses qualités.J'ai été pris du début jusqu'à la fin par cette grande aventure, le plaisir de retrouver un groupe de personnages avec chacun leurs histoires qui se forme sous nos yeux pour un but commun. J'étais dubitatif à l'annonce du remake de Final Fantasy VII, aujourd'hui je suis plus que jamais impatient de savoir ce qu'ils vont nous réserver pour la suite.

Les niveaux peuvent être super chaud à cause du trop grand nombre d'ennemis mais les boss sont dans l'ensemble super simple, étrange équilibrage. La maniabilité est assez chiante, en particulier sur la mécanique de double saut, imprécise et un peu raide. Quelques niveaux en véhicule pour varier les plaisirs mais rien de très palpitant et la durée de vie est assez courte (1-2heures max). Visuellement, c'est pas mal.


Graphiquement plutôt impressionnant pour une console portable si on se remet dans le contexte de l'époque et le jeu laisse presque de côté les combats pour se focaliser sur de la plateforme pure et dure, ce qui est une bonne idée. Il y a quand même quelques imprécisions dans la maniabilité un peu dommageable et une durée de vie rachitique (une heure max pour le finir).

C'est cool d'avoir un jeu qui sensibilise à la préservation de l'environnement et de la faune et on se prend vite au jeu de photographier tous les animaux de l'île. Il y a une petite intrigue qui sert de fil conducteur, c'est pas fifou mais c'est raccord avec le sujet du jeu. Graphiquement, pas de quoi se taper le cul par terre mais c'est mimi dans l'ensemble. La jouabilité, là c'est mon souci. J'y ai joué sur mobiles et ça se passe à peu près bien dans l'ensemble, le gyroscope fonctionne etc... Sauf que régulièrement, le jeu a tendance à centrer la caméra vers le bas et ce qui fait qu'on avance en regardant le sol bordel. On peut recentrer la caméra, la bouger et ça se remet correctement à force d'avancer mais c'est bien bien relou.

Les contrôles sont d’une lenteur de fou et malgré un début intriguant, c’est vraiment pas à la hauteur de la promesse.

Malgré que ca soit trop court, visuellement pas fou même si quelques designs sont assez chouette, on passe un bon moment devant ce jeu de rôle papier adapté au format console portable. C’est un jeu de Yasumi Matsuno donc rien que pour cette raison, le jeu vaut le coup d’oeil.