Après une nouvelle direction entreprise en 2013 aux relents de Uncharted, Lara Croft est de retour pour gravir les glaciers et marcher sur les traces de son père.
Si on reste encore loin de Among Thieves chez Nathan Drake, Rise a quand même pour lui du mieux niveau écriture que son prédécesseur, et une Lara moins cruche qu'avant. C'est toujours perfectible dans les grandes lignes (avec très peu de surprises), mais ça captive suffisamment pour tenir jusqu'au dénouement.
Côté graphismes, si sur la fin les hoquets de framerate sont un peu plus violents, c'est très correct sur PC et ça se tient parfaitement (merci Nixxes). Les environnements se renouvellent peu (le désavantage de ne pas faire voyager Lara et donc de faire uniquement avec des environnements en montagne), mais proposent des jolies choses à voir et fouiller.
Et d'ailleurs autant on peut tracer tout droit, autant le jeu propose aussi pas mal d'annexes, de l'acquisition d'XP pour débloquer les compétences de Lara, aux tombes qui fournissent également des bonus, en passant par le perfectionnement des armes, etc. C'est bien c'est rempli.
On reste en revanche sur du gunfight très classique, avec composante infiltration un peu pétée (où se faire repérer par un ennemi met en alerte tout le monde sans possibilité de faire baisser l'attention).
Et finalement c'était loin d'être désagréable de jouer à Rise of the Tomb Raider... en VOST. Parce que la VF est une catastrophe. C'est clairement meilleur que Tomb Raider 2013, mais ya encore du travail pour tenir face à Nathan Drake qui a redistribué les cartes du jeu d'aventure depuis.

Après une présentation du CityOS captivante, une séquence "de gameplay" (rajoutez beaucoup de guillemets) forte en possibilités et (trop) en réalisme, et des mois d'attente et de redescente du est finalement sorti la nouvelle franchise qu'Ubisoft aurait bien voulu porter comme Assassin's Creed... Bon.
Le scénario empile les clichés, les possibilités offertes par les technologies finalement sont assez pauvres pour être vraiment intéressantes.
Le côté infiltration, c'est correct mais sans plus, comme les gunfights.
Mais le comble du ratage vient de toute la partie en voiture, où l'on rentre dans des caisses à savon qu'on dirige très difficilement (alors que c'est censé être les équipes de Ubisoft Reflections, derrière la série Driver).
Et une dernière mission éclatée au sol, que même les checkpoints sont étrangement placés pour pouvoir en finir avec un jeu moyen, qui avait pourtant une bonne idée de départ.

Un peu comme Mario & Luigi Superstar Saga qui s'inspirait de Super Mario RPG, c'est tout de laine vêtu que Yoshi repart à l'aventure pour une quête similaire à Yoshi's Island, mais pleine de feutrine d'une douceur Cajoline, mignon comme tout, et plein de bonne humeur.
Si le jeu en ligne droite peut paraître court, c'est quand on s'intéresse au 100% que le challenge prend du galon, avec les objets cachés, les niveaux secrets, et la tonne de costume à débloquer (dont certains à l'effigie des consoles Nintendo).
Un pur moment de plateforme 2D classique mais efficace, jouable en coop, et qui aura pour suite Crafted World...

C'est je pense un des jeux de la Playstation auquel j'ai passé le plus de temps.
Nerveux dans ses combats, graphique dans ses combos, des persos bien animés, et son mode BTA un peu pété mais marrant à faire, et les bonnes soirées avec les potes et les cousins... Un des très bons souvenirs de jeunesse !

20 ans après sa sortie, enfin pu me pencher sur le jeu. On retrouve le bon vieux gameplay 2D vue de dessus, la bonne vieille recherche d'outils à retrouver dans le monde pour pouvoir débloquer de nouveaux chemins, occire des ennemis, et bouter hors d'Hyrule et de Minish le sorcier Vaati.
L'OST est vraiment sympa, s'accomode bien aux environnements qu'on visite. Les quêtes annexes sont nombreuses (quoique le 100% des figurines Tendo c'était clairement pas à faire hein), ya une tétrachiée de quarts de coeur à trouver.
C'est très bien réalisé graphiquement, mignon comme tout et fouillé. Quant à la longueur de la quête, c'est court (fait la majorité des choses en 16h environ) mais c'est pas forcément un mauvais point !
Au final, un Zelda super sympa à découvrir, qui vieillit bien avec le temps, et une excellente découverte.

Comment moderniser l'un des jeux les plus mémorables des années 80 ?
En faisant s'affronter 99 joueurs en même temps, et réaliser des lignes permet d'attaquer les autres ?
Concept simplifié au possible, pour un des plus gros bangers de la Switch. Sorti par surprise un jour de février 2019, il se renouvelle peu mais à côté propose toujours des thèmes à débloquer pendant des événements spéciaux.
Oui il faut avoir des réflexes violents face aux meilleurs joueurs, mais réussir des petits exploits persos est quand même ultra satisfaisant.

Situé entre les épisodes III et IV, et après une intro comme seul Star Wars peut te vendre un jeu, on suit Starkiller, l'apprenti de Dark Vador envoyé en mission pour éliminer les derniers Jedi.
Les animations ont pris un coup dans l'aile avec les années, le level design également, mais le côté bourrin du héros du jeu rend le gameplay assez satisfaisant... jusqu'à ce qu'on affronte des ennemis plus puissants et qu'il soit nécessaire de réaliser des QTE pour les éliminer définitivement, très décevant.
Scénario correct, réalisation assez bonne... au service d'un jeu finalement moyen plus, la licence SW aidant pour faire passer quelques pilules.

Prenant son ADN dans Super Mario RPG, Superstar Saga emmène les deux plombiers au royaume chatoyant de Végésia.
On embarque pour sauver la voix de la Princesse Peach et arrêter Graguémona, à travers des zones qui renferment des tonnes de secrets, au service d'une histoire mignone, rigolote et qu'on suit sans déplaisir.
Côté gameplay, le jeu va au plus simple avec sa partie RPG, et c'est pas plus mal ça le rend très facile d'accès (et une option facile supplémentaire dans les paramètres). Le jeu varie même tecniques en combat et dans le monde où Mario et Luigi évoluent, avec parfois quelques moments un peu techniques.

Concernant Bowser's Minions, on suit un Goomba qui va tenter de rallier tout les sbires possibles et d'aller chercher leur boss disparu.
Là encore, assez simple d'utilisation, tout est quasiment automatique, sauf les pouvoirs sur l'écran tactile qu'on peut activer. Il suffit juste d'avoir une équipe élaborée par rapport aux ennemis qu'on va affronter.
On est pas bousculés par le gameplay, mais côté histoire, c'est un peu plus drôle que le jeu de base ! Du coup on s'attache à un petit Goomba et voir jusqu'où on peut l'amener pour réaliser son but...

Au final, une aventure sympa, colorée, assez drôle, technique mais super accessible, et tout ça rythmé avec les notes de Yoko Shimomura (parce que oui il fallait bien mentionner la Daronne des compositeur/trices de jeux vidéo !).

Le meilleur défouloir et aussi le meilleur jeu à la publicité mensongère.
Quand on a Breath of the Wild dans son kokoro, c'est un très bon apéritif en attendant la suite.
Le gameplay est vraiment bien fichu, varié, un vrai plaisir...
... mais BORDEL autant je fais avec le framerate qui tousse (je joue en facile, je m'en remettrai), autant les temps de chargement c'est une plaie sans nom.
30 secondes mini pour te fait afficher un bout de carte avec 3 pécores dessus. C'est franchement ce qui m'a dérangé le plus.
C'était très cool, je pense pas faire le endgame, mais c'était un plaisir de retrouver des persos découverts dans BotW, de combattre avec eux, et d'éclater des Hinox et des Lynels en 30 secondes avec classe.

C'est peu dire que la série Paper Mario a vécu des choses bien différentes depuis son apparition sur Nintendo 64 (que je ferai ptet un jour). Mais depuis La Porte Millénaire sur Gamecube (le deuxième de la série), difficile de faire mieux... Et puis vint un jour The Origami King.

On prend part à une histoire classique pour du Mario (princesse en danger, libérer le Royaume Champignon, bis repetita) mais rythmée par des situations pleine de bonne humeur et d'humour. Si bien qu'on sourit, on chantonne (parce que oui l'OST a des bangers), et on continue l'aventure, à la rencontre de nouveaux alliés, et de nouvelles découvertes...
Le coeur du gameplay lui vient des combats, avec un concept à base d'anneau qu'il faut mouvoir pour concentrer les ennemis et les éliminer du mieux possible. Un peu répétitif, mais ça se renouvelle avec de nouveaux ennemis, et les boss demandent davantage de technique.

Et toute la réalisation graphique est mignonne comme tout, la haute définition rendant les modèles encore plus propres et précis.

Et au final... hé bien c'est je trouve un digne successeur à La Porte Millénaire. Il talonne le top1, avec toutes ses bonnes idées, sa musique, sa réalisation et sa bonne humeur communicative. Un très bon RPG, technique dans ses combats, mais vraiment fun à faire !

Belle prouesse graphique que d'avoir un Uncharted sur Vita. Toutes les fonctions de la console utilisées, bien amenées.
Scénario un peu prétexte mais on se laisse porter comme d'habitude avec le petit côté pulp à la Indiana Jones. Et ça marche toujours aussi bien.
Grosse chute de framerate constaté à un moment, et des bugs de direction où Nathan n'allait pas là où je lui demandais.

C'était cool

Rare qu'un VN me tienne en haleine et me pousse à chercher les autres fins.
La partie point'n'click est très bonne, les rebondissements complètement fous.
c'était génial.

Parti d'un Kickstarter financé, les développeurs de Yacht Club ont sorti en 2014 sur PC, WiiU et 3DS leur platformer 2D à la Megaman, où l'on suit le Chevalier à la Pelle bouter hors du royaume les légions du Mal et éliminer tout sur son passage.
Et rien que le jeu de base (sans avoir fait les DLC avec les autres persos disponibles), le jeu est GÉ-NIAL.
J'suis pas à l'aise avec ce type de platformer mais c'était un vrai plaisir de faire ce jeu.
Les boss (et leurs combats) sont excellents, et malgré les quelques moments de rage, c'était super.
Mention spéciale à la musique impeccable de Jake Kaufman.

Ça tourne bien, c'est vraiment le genre de jeu en mode no-brain qui fait le taf de temps en temps.
Je cherchais pas que chose qu'un défouloir avec un skin Zelda, j'ai été servi.

Le puzzle platformer de Coldwood sous l'égide EA Originals est vraiment bien fichu. Les idées sont bien amenées, pas de réelle difficulté quand on touche un peu au genre, mais une belle aventure avec pas mal de défis annexes (que j'ai pas fait).
Le portage Switch lui fait grise mine (forcément, comparé aux versions PS4X1) mais s'en sort pas mal. On a le choix entre un jeu en 60fps ou avec une meilleure qualité d'image.

Un bon petit jeu qui se laisse faire en 5/6 heures peinard, et c'est tout ce qu'on lui demande.