Après un Yakuza Like a Dragon où on découvrait un nouveau héros principal, sa bande de potes prête à distribuer des pains, un nouveau gameplay JRPG,… et une histoire alternative reprenant le bon vieux Beat Them All avec son éternel Kiryu, c'est l’heure de se lancer dans une nouvelle aventure avec Ichiban… Et Kiryu.

Le gameplay a peu évolué… Mais est-ce un mal ? Les bases RPG fonctionnaient très bien, et ont eu droit à des petits ajustements volontiers : Déplacer le personnage pendant son tour de combat, pouvoir éclater les ennemis d'un seul coup pour les low level…

Mais comme tout Yakuza, c'est du côté de l'histoire qu'il faut se pencher pour assister à moult trahisons, découvertes surprenantes, fan-service bien amené et quelques chialades par moments bien senties. Des destins qui se croisent, qui souffrent, et des héros qui continuent d'avancer malgré tout, on ressent encore une fois le déterminisme sans faille de Ichiban.

Mais ce n'est pas que ça qu'on trouvera. Situant son action au Japon et à Hawaï, les thématiques exploitées par les scénaristes sont très diverses et s’ancrent bien avec son époque : pauvreté, écologie, perte des êtres chers, secte, maladies,… Et étend encore plus son champ d'action que dans l'épisode Y7:LaD.

Et si le jeu en a à revendre avec sa multitude de mini-jeux. Ersatz de Pokémon, une copie écolo de Animal Crossing, du Uber Eats éclaté, profiter de voyages en tramway pour prendre en photo des bodybuilders, chasse aux trésor, baignade,... et c'est sans compter sur la profusion de sous-quêtes pour vraiment dévorer tout ce que le jeu a... et c'est ptet trop, ce qui en fait un petit défaut tant on est enseveli par toute cette quantité de trucs.

Un autre reproche qu'on pourrait faire serait sa technique, qui accuse de plus en plus son âge. Les animations sont au top, notamment les attaques spéciales, mais la rigidité et l'effet carré du level design dans majorité des lieux rendent le tout daté. Le prochain épisode devra s'affranchir des PS4/Xbox One pour vraiment briller.

Mais la plus grande force du jeu réside dans tout ce qui touche à Kiryu. Sans spoiler, on est dans la continuité de Yakuza 6 Song of Life et Yakuza Like a Dragon : The Man who Erased His Name, et ce Infinite Wealth est un véritable baroud d'honneur pour le Dragon de Dojima.

Et c'est finalement une aventure passionnante, variée, percutante, et avec son merveilleux Ichiban à la grande naïveté, qui nous attend. Kasuga avait su prendre la place de Kiryu dans Y7:LaD avec brio, et confirme tout le bien qu'on peut dire de lui.
Mais je trouve l'épisode LÉGÈREMENT moins bien que Y7. Genre pas grand chose. Mais l'effet "ya trop de trucs" rend je trouve l'épisode un peu indigeste, quand bien même on ne fait pas toutes les activités.
En tout cas, les fans de la série vont trouver encore un grand jeu à faire, et on attend de voir ce que va donner la suite...

Après un premier jeu en solo sur DS en 2006, la Princesse Peach est de retour sur le devant de la scène avec une aventure théâtrale, développée par Good-Feel (Yoshi's Crafted World).
Pas de plombier à sauver, pas de tortue piquante qui veut l'épouser, on fait une pause au Royaume Champignon pour une visite du théâtre de l'Étincelle. Manque de pot, la troupe en place s'est vue déprogrammer de force par Dame Syrah et ses seconds couteaux, venus ternir la fête et prendre la première place. Si bien que notre Princesse va s'allier à Stella, la petite gardienne du théâtre, pour traverser les scènes.
Côté gameplay, Stella va permettre à la Princesse d'endosser des costumes bien différents... et se ressentir dans les mondes visités ! Cuisiner avec le costume de patissière, s'infiltrer dans un chateau en mode ninja, jouer les détectives, faire du patinage artistique et jouer en rythme avec la nageoire de sirène... Aucun problème c'est vraiment varié et ça se renouvelle avec la dizaine de costumes disponible.
Si la réalisation globale est correcte, le framerate lui accuse un peu le coup par moments. Et la résolution dynamique vient ternir un peu plus les choses parfois. Mais la musique est au top, et les environnements sont foisonnants.
Mais au final, pour une aventure de 5-6h, c'est surtout que la difficulté, calibrée pour les plus jeunes (on utilise 3 boutons au total sur la manette), ne demande pas de gros investissement. Si bien qu'en tant que joueur lambda, on traverse les niveaux, on trouve des cristaux qui vont débloquer les portes des Boss, et on continue vers le prochain. On vient manquer de peu un 100% sur un niveau, qu'il faut recommencer complètement avec les cutscenes... et ça peut paraître long par moments.
C'est pas si mal pour la princesse, avec de la variété et l'envie de lui proposer une vraie aventure. Personnellement j'ai pas été transcendé par la proposition, mais faut lui reconnaître ses qualités.

Après avoir poncé en long, en large et en travers Reign of Chaos, il fallait bien trouver une nouvelle grosse friandise à se mettre sous la dent, avec l'extension de Warcraft III.
Si le RTS ne révolutionne pas ses mécaniques, l'histoire elle prend la suite et introduit un peu plus le monde du futur MMO de la série. Et toute la partie scénario nous emmène dans des peuples qui se cherchent un nouveau , des meneurs à la recherche de nouveaux pouvoirs, et de trouver sa place dans ce nouveau monde.
Et le tout est vraiment excellent... Même si une vraie campagne pour les Orcs aurait été sympa, mais le mode Action RPG proposé pour raconter en 5 mini épisodes l'arc des Peaux Vertes est quand même bien réussi.
Une extension d'un des grands RTS, dans la continuité. Et du coup juste excellent.

Sorti en 2012 sur PS Vita (après la version d'origine sur PS2 en 2008/09, et finalement dispo sur PC et consoles récentes avec une trad française), c'est à l'été 2016, et avec le support d'un pote pour les premières heures de jeu, que je me lançais enfin dans les Persona.
Les premières heures sont rudes, brutes de décoffrage (un jeu PS2 en même temps), mais on rentre dans le gameplay, on essaye de comprendre le principe de social link, et on parcourt des donjons aux couloirs très carrés pour se charger des ombres qui menacent la petite bourgade où l'on a atterri.
Et puis la magie opère. La musique de Shoji Meguro surtout. L'histoire on s'y accroche mais on remarque les travers avec les questions LGBTQ+. Et les heures filent à une vitesse, les combats aussi, jusqu'à une True Ending au thème musical DIABLEMENT bon.
Et on en ressort avec un épisode très marquant pour moi. Une de mes grandes découvertes, un de ceux qu'on n'aurait pas cru aimer autant.
Et si un jour P4 a droit à un remake aussi flamboyant que P3 avec Reload, bien sûr que je saute à pieds joints dedans.

D'abord débarqué sur WiiU, puis plus tard sur PS4, Xbox One, PC et Switch, on assiste au mariage un peu improbable entre les jeux à la sauce Lego et... GTA ?
Pas question d'être dans l'illégalité, la violence, le sang, et la cruauté que peut avoir la série de Rockstar, ici c'est bon enfant avec des petites briques à monter et casser, selon les situations. L'héritage des jeux Lego rajoutent une dimension puzzle et action légère. Ne pas s'attendre à enchaîner des combos, c'est très accessible et pas très compliqué à prendre en main.
Et avec ça, un système de costumes donnant droit à des actions spécifiques, pour varier un peu le gameplay.
Enfin, le jeu cumule pas mal de petites références qui prêtent à sourire. c'est vraiment bon enfant, et la transposition en monde ouvert est assez réussie. C'est fun, c'est accessible, et ça remplit bien son job.

Annoncé de nulle part en juin 2023, le jeu a débarqué sept mois plus tard, frais, prêt à en découdre, et nous replonger dans les problèmes de la Perse avec le calme, l'amitié, la paix et les bonnes vibes...
Après une attaque des Kushans sur le Royaume Perse, pas le temps de crier victoire pour le héros Sargon et ses potes Immortels, que le Prince est enlevé et emmené au Mont Qaf.
Plot simple mais qui du coup va emmener le guerrier armé de ses deux lames pour éclater tout sur son passage et retrouver le Prince de Perse.
Laissant le remake de Sands of Time s'enliser dans son coin, la prod d'Ubi Montpellier décide de plonger dans le genre Metroidvania, avec ce que ça implique de chemins alternatifs, de salles secrètes, de routes à découvrir... et de début d'aventure un peu mou, parce qu'on doit encore débloquer les capacités de Sargon pour vraiment apprécier chaque moment.
Et pendant ce périple, des boss nous attendent, chacun avec ses propres patterns, des puzzles vont nous faire réfléchir, et des zones vont mettre à rude épreuve notre doigté manette en mains.
Et pour rendre le tout attrayant, le jeu n'hésite pas à faire preuve d'une direction artistique de MALADE, simple dans sa conception graphique mais diablement efficace. De nombreux environnements nous attendent, et il n'y a qu'à jeter un œil sur les arrière-plan pour se rendre compte du niveau de détail du jeu.
Et si le jeu reste dans la moyenne des Metroidvania (une dixaine d'heures pour finir à environ 60%), la musique tout du long est un plaisir pour les esgourdes.
Tant de louanges... sont finalement trahies par des bugs du jeu, à commencer par celui de la difficulté. Réglée au minimum pour être une promenade de santé, il s'avère que par la suite le paramètre s'est perdu, rendant les combats de boss saoûlants, alors que je ne suis nullement venu en ces terres pour être flagellé avec mon consentement, d'accord ?
Autre ombre au tableau, un reset des objets nécessaires dans certains lieux, qui ne reviennent pas à leur emplacement d'origine. Si bien qu'un de ces objets a failli coûter mon avis sur le jeu, tellement j'ai pesté pendant 20min à le récupérer.
Enfin, je n'aurai pas dit non à une mini carte dans un des coins de l'écran, tant le switch entre jeu et carte peut parfois être frustrant.
Et au final, malgré ces problèmes... ben qu'est-ce que c'était bon. L'aventure réserve son lot de très bons moments, un très bon défouloir, technique, et avec une tonne d'options d'accessibilité pour ceux voulant se simplifier l'aventure.

Dans la droite lignée de A Normal Lost Phone, les petites mains du studio Accidental Queens se lancent dans une nouvelle histoire au travers d'un téléphone trouvé.
Les mêmes idées de gameplay que le premier, une histoire bien différente, et pourtant il impacte tout autant. Les puzzles, les indices laissés et finalement découvrir l'histoire de Laura. C'est toujours bien calibré niveau temps de jeu (qu'on boucle en 2/3h), bien amené dans l'exploration du téléphone, et au final encore une réussite pour le studio français !

Développé par Pastagames et édité par Ubisoft, Jungle Run est apparu en septembre 2012, un peu avant la sortie de Rayman Legends. Tout tactile, simple d'accès, c'est une progression smooth qui va nous apprendre les rouages du jeu, et à emmener Rayman jusqu'au bout.
Et finalement on s'éclate sur ce rejeton mobile de Rayman Origins, le moteur UbiArt reste toujours chatoyant pour les yeux, le level design est vraiment bien fichu, le gameplay est quasi immédiat, et la difficulté va crescendo en gardant le tout assez accessible.
Un des bons petits jeux sur iOS et Android à découvrir, si vous êtes en manque de Super Mario Run.

D'abord deux jeux (un au lancement de la DS et un autre sur Wii) la série Another Code est aujourd'hui rassemblée en une seule aventure, sur Switch, retapée de fonds en comble et avec doublage intégral (en anglais et japonais).
D'abord côté graphismes, transposer la vue de dessus pixelisée de Another Code - Mémoires Doubles en jeu 3D pour la Switch, c'était un bon défi, globalement relevé. Another Code R - Les Portes de la Mémoire, lui, le redesign n'était pas forcément nécessaire, mais cela veille à avoir une parfaite cohérence visuelle de l'univers de la série, et les déplacements latéraux du jeu Wii laissent place à des zones 3D. Si le chara design est vraiment bien rendu, côté environnements du jeu on est beaucoup plus sur un rendu sommaire mais fonctionnel. C'est joli mais si on commence à regarder en détail on constate bien que c'est assez criard.
Pour les puzzles, les deux jeux ont été revus, tirant parti des possibilités de son nouveau support. Le DAS (la console d'Ashley, son couteau-suisse de Sherlock en herbe) remplit toutes les fonctions possibles pour que l'héroïne puisse avancer dans son aventure. Les puzzles ne font pas retourner le cerveau, mais amènent de la réflexion plutôt bienvenue, même si on aurait aimé un peu plus de variétés dans les énigmes.
Et même si on pourrait avoir l'impression de ligne droite pour l'histoire, qui du coup se scinde en deux parties (une pour chaque jeu), elle tient en haleine pour découvrir et comprendre la quête d'Ashley, de ses souvenirs et de sa famille. Un bien beau voyage, terni à mon sens par quelques aléas à vouloir mettre beaucoup de thèmes ou d'idées dedans, mais qui réserve des moments forts.
Si tout n'est pas parfait, la dizaine/douzaine d'heures de jeu est vraiment un beau moment. La série est sublimée avec son remake graphique, mais aurait mérité davantage de travail du côté des énigmes. On ne boude cependant pas une si belle aventure d'Ashley, et on garde espoir que l'ex-détective Kyle Hyde...

Dans les premiers mois de la Wii, tout le monde n'avait d'yeux que pour Wii Sports. Comment découvrir les usages de la Wiimote et ses possibilités dans différents sports... Mais il y en avait un qui proposait pourtant BEAUCOUP mieux.
Et c'est Wario qui s'en chargeait, avec un nouvel épisode de WarioWare baptisé Smooth Moves. Si on reste sur le classique d'enchaîner les mini-jeux à un rythme de plus en plus effréné, c'est du côté de la manière dont on se sert de la Wiimote qui prend le joueur par surprise.
Des présentations DÉBILES de comment on doit tenir la télécommande pour réussir les épreuves qui vont suivre, si bien qu'on apprend tout ce qu'il faut au fur et à mesure, et on tente tant bien que mal ensuite de réussir ce qui est demandé.
C'est stupide, mais c'est génial, comme d'habitude avec WarioWare. Un des must-have de la Wii, selon moi.

Longtemps mis de côté, c'est à l'annonce du 2 (en 2017, genre ya bientôt 7 ans, une éternité) qu'il fallait bien lancer le 1er jeu. Donc acte.
Et si c'était compliqué de faire tourner ça correctement sur PC (nativement il n'y a que la version uPlay qui reconnaît la manette Xbox), l'aventure en elle-même était passionnante !
Avec Jade, armée de son appareil photo (et aussi de son bâton), le jeu nous transporte dans une aventure mêlée de puzzles, d'infiltration, d'aventure, de courses et de baston.
Si rien ne révolutionne le genre, le tout fonctionne bien. Mais on sent dès lors, avec les annonces du 2, les envies des créateurs, finalement limités par les capacités des consoles d'époque, pour faire leur grande épopée.
Il n'en reste que pour la huitaine d'heures proposée, le jeu est vraiment bon, se renouvelle souvent, par petites touches, et toute la quête des orbes saura tenir en haleine les complétionistes.

Grosse découverte, plus de 20 ans après sa sortie, pour un jeu très important de l'ère PS2/Xbox/Gamecube,... mais peut-on remonter autant le temps, découvrir la formule de l'époque et apprécier la proposition ?
Après une intro-tuto, le jeu se dévoile vraiment sous nos yeux : la corruption des êtres par des Sables libérés, un Vizir qui n'en a pas fini de trahir tout ce qui respire, et notre Prince qui va devoir se frayer un chemin dans un Palais gigantesque, rempli de monstres à occire, de puzzles à déverouiller, et de portes à ouvrir pour avancer. Majorité du jeu on est secondé par Farah, fille du Maharadjah qui détenait les Sables et la Dague du Temps dans son palais. Elle nous aidera pour des puzzles et également en combats avec son arc...
Côté plateforme, si les environnements sont très carrés (2003 hein), les déplacements du Prince sont fluides, répondent plutôt bien, même si parfois il y a un peu de frustration dans les actions quand on veut sauter d'un mur. Mais les Sables sont là pour qu'on puisse remonter le temps et éviter à nouveau le problème.
Côté combats, on en arrive à du classique mais efficace. Là où depuis dans les jeux (notamment Assassin's Creed, du même créateur (je parle de Patrice Désilets, pas d'Ubisoft)) les ennemis attaquent chacun leur tour, là les monstres n'ont que faire de leurs potes et se lancent dans la bagarre à tout moment, quitte à blesser ou renverser tout le monde. Si bien que cela se révèle parfois un peu brouillon, souvent frustrant, d'enchaîner les moments avec le Prince au sol. Mais rien d'insurmontable pour autant, le jeu est très accessible, et les chorégraphies réalisables rendent le tout dynamique et satisfaisant en tant que joueur.
Et si le jeu reste assez court (8h pour moi), sa proposition est parfaite. Rien à jeter, tout est calibré, un peu comme En Garde ! sorti en 2023 il va à l'essentiel avec ses possibilités de gameplay sans s'éterniser.
Restent des musiques variées (en combat surtout, parce que toute la partie plateforme est quasi silencieuse), un dernier acte assez difficile (mais d'une certaine façon, à voir si le joueur a appris les commandes du jeu), et un combat final un peu décevant et expédié. Il garde aussi quelques séquelles très patriarcales de l'époque, et une partie audio un peu pétée entre les voix des héros tantôt fortes, tantôt non.
Et malgré ses soucis par-ci par-là, l'aventure est toujours au top. Ça bouge bien, le level design est excellent, et le tout est vivant, malgré l'ambiance de MORT qui règne dans chaque salle foulée des pas du Prince. Reste à voir où va le remake en préparation, et qui devait sortir... en janvier 2021.

Les derniers jeux Super Mario 2D étaient sans saveur ? Qu'à cela ne tienne, Nintendo laisse la main aux joueurs...
Pour fêter les 35 ans du plombier, Mario souffle ses bougies avec un énorme créateur de niveaux, proposant (presque) tout et n'importe quoi pour faire son propre Super Mario Bros.
Et la grande force du jeu c'est son aspect communautaire avec les joueurs qui partagent leurs créations. Tantôt simples, tantôt automatiques (sans besoin de toucher la manette et voir où mène la création), c'est aussi un peu l'adoubement des niveaux type Kaizo Mario, à la difficulté ÉCLATÉE et dédié aux meilleur.e.s.
Ajoutons à ça la possibilité de créer avec des choix de design comme Super Mario Bros, SMB3, World ou encore New SMB, et on a déjà là une belle production assez complète sur WiiU (qui sera magnifié sur Switch...).

Après une nouvelle direction entreprise en 2013 aux relents de Uncharted, Lara Croft est de retour pour gravir les glaciers et marcher sur les traces de son père.
Si on reste encore loin de Among Thieves chez Nathan Drake, Rise a quand même pour lui du mieux niveau écriture que son prédécesseur, et une Lara moins cruche qu'avant. C'est toujours perfectible dans les grandes lignes (avec très peu de surprises), mais ça captive suffisamment pour tenir jusqu'au dénouement.
Côté graphismes, si sur la fin les hoquets de framerate sont un peu plus violents, c'est très correct sur PC et ça se tient parfaitement (merci Nixxes). Les environnements se renouvellent peu (le désavantage de ne pas faire voyager Lara et donc de faire uniquement avec des environnements en montagne), mais proposent des jolies choses à voir et fouiller.
Et d'ailleurs autant on peut tracer tout droit, autant le jeu propose aussi pas mal d'annexes, de l'acquisition d'XP pour débloquer les compétences de Lara, aux tombes qui fournissent également des bonus, en passant par le perfectionnement des armes, etc. C'est bien c'est rempli.
On reste en revanche sur du gunfight très classique, avec composante infiltration un peu pétée (où se faire repérer par un ennemi met en alerte tout le monde sans possibilité de faire baisser l'attention).
Et finalement c'était loin d'être désagréable de jouer à Rise of the Tomb Raider... en VOST. Parce que la VF est une catastrophe. C'est clairement meilleur que Tomb Raider 2013, mais ya encore du travail pour tenir face à Nathan Drake qui a redistribué les cartes du jeu d'aventure depuis.

Après une présentation du CityOS captivante, une séquence "de gameplay" (rajoutez beaucoup de guillemets) forte en possibilités et (trop) en réalisme, et des mois d'attente et de redescente du est finalement sorti la nouvelle franchise qu'Ubisoft aurait bien voulu porter comme Assassin's Creed... Bon.
Le scénario empile les clichés, les possibilités offertes par les technologies finalement sont assez pauvres pour être vraiment intéressantes.
Le côté infiltration, c'est correct mais sans plus, comme les gunfights.
Mais le comble du ratage vient de toute la partie en voiture, où l'on rentre dans des caisses à savon qu'on dirige très difficilement (alors que c'est censé être les équipes de Ubisoft Reflections, derrière la série Driver).
Et une dernière mission éclatée au sol, que même les checkpoints sont étrangement placés pour pouvoir en finir avec un jeu moyen, qui avait pourtant une bonne idée de départ.