Suite des aventures d'Altaïr après les événements de AC1, afin d'affronter des Templiers sur l'Île de Chypre.

Si niveau scénario c'est pas si mal (on explore un peu plus la relation avec Maria rencontrée dans AC1 et épargnée par Altaïr), et qu'il y avait des bonus exclusifs entre les versions PSP et PS3, c'est tout ce que le jeu a vraiment à offrir !
Vouloir transposer les vastes étendues des villes comme sur PS3, mais dans une console de poche comme la PSP, n'était pas l'idée la plus pertinente qui soit.

Pour que la console portable de Sony tienne la cadence, les villes sont dépouillées, que ce soit de décors ou de population. Un degré à la limite du zéro.
Ajoutons aussi un gameplay pas franchement bien optimisé (le contrôle de la caméra, cette bonne blague), et tout porte à croire que le jeu aurait peut-être mérité qu'on réfléchisse un peu plus sur les bases de la conception en suivant les possibilités de sa console... Un peu comme Assassin's Creed 2 Discovery sur DS dont on discutera prochainement.

Un jeu de puzzles et infiltration où on incarne... une oie.

Très drôle, pas cher et pas trop long (ni trop court), un excellent moment à faire COIN COIN sur les gens, à faire peur aux enfants, et à récolter tout sur son chemin.

D'une beauté à tomber par terre, et cela même encore aujourd'hui, toute l'aventure se vit comme un film interactif... si bien que le jeu n'a que ça à vendre. En dehors d'une musique
Court (à peine 5h), l'action est classique au possible, et les quelques audaces dans l'histoire et le lore développé au cours du jeu font que... ben le jeu est une belle intro pour un second épisode qui pour le moment est aux abonnés absents.

Un jeu moyen, à regarder en stream ou alors à moindre coût en bac de jeux d'occasion à moins de 5 balles...
... De toute façon en une ou deux sessions c'est plié.

Sorti en 2012 sur PS3, Xbox 360 et PC (et plus tard sur PS4, Xbox One et Switch) et développé par Capcom, on suit des groupes de 2 à travers la planète pour sauver d'un virus mortel (encore un).
La série baigne dans l'horreur, le fantastique, les manipulations génétiques, etc. depuis sa première apparition en 1996. Avec le 5ème épisode, la série embrasse l'action shooter (comme on en faisait à tort et à travers époque PS360) et de la coopération (de pouvoir jouer avec un second joueur).
Mais là, RE6 rajoute une couche qui vient le différencier de son prédécesseur : un scénario d'une débilité sans précédent.

Ça et des facilités scénaristiques et de gameplay vues, revues, rerevues, dans d'autres jeux du même genre à la même époque... Rien que côté histoire, le fait qu'on suive 3 groupes de héros (et un 4ème est à découvrir après avoir fini les 3 premiers), qui s'entrecroisent à l'occasion,

... Et pourtant, il faut le reconnaître, Capcom sait y faire. Parce que si on roule des yeux à peu près toutes les 10 min dans le jeu à cause de l'histoire, des interactions entre les persos ou encore les situations que rencontrent les héros, c'est nerveux, la coopération avec un second joueur est très efficace,... c'est du cover shooter classique mais qui rend bien à l'écran.

Et finalement on passe un bon moment grâce au gameplay plutôt que par tout le reste. Profitez-en à deux, c'est le mieux !

Sorti en 2007 sur PS3 et Xbox 360 (et un peu plus tard sur PC), Ubisoft s'est lancée dans cette aventure avec le directeur de la trilogie PS2/Xbox/Gamecube Prince of Persia, Patrice Désilets. Et on en reparlera de Patrice...

Un jeu qui lie les histoires de Desmond Miles, capturé par l'entreprise Abstergo pour explorer ses souvenirs dans une machine appelée l'Animus, et son ancêtre du Temps des Croisades, Altaïr. Objectif pour Abstergo : retrouver la trace d'un artefact appelé Fragment d'Eden et servant de McGuffin (et constant dans la saga) et qui a disparu à l'époque d'Altaïr.

Plus de 15 ans au compteur et le jeu tient encore assez bien la route, malgré une répétitivité assez marquante des objectifs secondaires, ceux permettant d'upgrader le personnage (notamment sa barre de vie). D'ailleurs ces objectifs, de l'aveu de Désilets, ont été ajoutés quelques semaines avant la sortie du jeu, pour varier les objectifs.
Le jeu n'était pas non plus sans bugs et ça plusieurs mois après sa sortie. Notamment l'IA de la population qui avait tendance à réagir étrangement.

Mais les thèmes de la saga étaient posés, son histoire ne faisait que commencer. Pour une nouvelle licence, c'était très bon mais méritait du peaufinage... ce qu'on aura dans Assassin's Creed 2.

2020

Un des premiers jeux sortis en early-access sur Epic Games Store, deux ans de peaufinage, et une sortie sur PC et Switch en 2020, et c'est développé par SuperGiant Games, qui avait déjà alors sorti Bastion, Transistor ou encore Pyre).

On suit les aventures de Zagreus qui veut se libérer des chaînes de son Daron le Dieu des Enfers, aidé dans sa quête par d'autres Dieux de l'Olympe qui viendront donner un coup de main (avec des bonus d'attaque, de défense, etc.) par moments.

Au départ assez réfractaire avec le style rogue-lite (abattre des ennemis dans des niveaux qui s'enchaînent aléatoirement, et si on meurt on perd pas tout, on peut améliorer le personnage, les armes, avoir des bonus, etc.), mais Ô combien attiré par la patte graphique du jeu, c'est finalement la symbiose de tout ce que le jeu propose (la direction artistique, le gameplay, l'écriture, la musique) qui me fera accrocher jusqu'au bout.

Un tour de force extrêmement bien construit, un gameplay technique mais accessible et varié, et cette musique de Daren Korb qui rythme chaque affrontement...

On meurt souvent, mais ce n'est jamais une fatalité. On relance une partie pour voir jusqu'où cette fois on peut aller. Et on recommence. Encore. Et encore. Et encore.

Pas cher, jouable sur tous les supports (même Playstation et Xbox), ne passez pas à côté de lui et plongez dans les Enfers. Vous me remercierez plus tard.

The Forgotten City nous plonge dans une cité gréco-romaine en proie à une boucle temporelle, mais où vous êtes le seul à en avoir conscience ! Un cataclysme finit par survenir et peu à peu les citoyens sont transformés en statues d'or. Alors la boucle reprend quelques heures auparavant...
À vous alors de trouver le moyen de casser cette boucle et en profiter pour aider la population qui perd des objets, des procès, des gens, la vie,... Bref, dans la peau d'un vrai enquêteur et comprendre quel est ce mal qui habite cet endroit.

Si techniquement c'est correct mais un peu limité, le scénario lui a beaucoup, BEAUCOUP, à nous faire découvrir. c'est une des meilleures choses écrites ces dernières années, un excellent moment passé dessus, et un des meilleurs jeux de l'année 2021.

Gundam, Goldorak, Albator, Gunbuster, Cowboy Bebop,... en général on trouve une trentaine voire quarantaine de licences dans un même jeu... et avec les machines, les vaisseaux et les robots qui vont bien !

Et du coup, ça s'arrête là ? Non ! Parce que lors des attaques c'est carrément les attaques présentes dans les animes qui sont reproduites par les développeurs, et du coup donnent davantage un côté entraînant, explosif, et jouissif dans l'action.

Si bien que le scénario prétexte pour te faire enchaîner les 40 ou 50 missions est mis de côté au profit de l'appréciation visuelle des attaques.

Cela reste une licence peu répandue en dehors du Japon, mais disponible en import avec une version anglaise.
Mais ! Pour fêter les 30 ans de la licence au Japon, le dernier épisode (baptisé d'ailleurs Super Robot Wars 30) est sorti sur PS4, Switch (toujours en version import)... et Steam à l'internationale !

Bref, vous aimez les gros robots dans l'espace, et vous voulez profiter de jolies animations, cette série est faite pour vous !

Petit jeu indé développé par un mec tout seul dans son coin, c'est littéralement du cache-cache en jeu vidéo...

Et ça a beau être simpliste dans ses modes de jeu, c'est terriblement addictif. Un énorme coup de coeur, et ça pour un prix ridicule.

Prenez-le pour votre prochaine soirée jeux en famille ou entre amis, c'est vraiment très prenant.

Sorti sur DS en 2008, pour qu'Ubisoft puisse dire "oui ya Assassin's Creed sur DS !" sauf que le coeur du jeu est mal branlé, c'est moche, ya la même boucle sonore toutes les 12 secondes, ça se torche avec le lore de la série (oui je suis ce genre de personnes)...
Vouloir faire de la 3D sur DS ok mais du coup le gameplay est franchement raté (les sauts comme les combats).

Tout ce que vous ratez vraiment de mémorable, c'est Altaïr qui s'échappe d'un camp ennemi... dans un canon.

Le jeu a ensuite été porté sur téléphones et tablette, avec le petit sigle HD pour caler un anti-aliasing et de la 16/9ème... mais ça change rien c'est toujours aussi raté.

Jeu de la détente absolue, musique chill, gameplay léger, c'est un petit moment de calme et d'insouciance à faire virevolter des centaines de pétales à travers le vent.

On peut tout à fait rester sur ce jeu pour juste s'envoler, ou alors se lancer sur les objectifs pour débloquer de nouveaux lieux.

Un beau moment à passer dessus.

au lancement, c'était pas très très bien. Jeu mal maitrisé, contenu ridicule... C'était mignon côté graphismes mais pas renversant.

Le jeu aurait pu être laissé comme ça, mais il a eu des plutôt bonnes ventes (surtout face à Zelda Breath of the Wild), si bien que les développeurs ont fait du suivi sur la durée.

Amélioration de l'expérience, ajout de contenus (notamment des persos de jeux Konami, vu que c'est le même éditeur pour Bomberman), et au final en l'espace de 6 mois c'était devenu assez quali. Pas parfait mais le jeu était cool !

Après quoi SBR s'est retrouvé sur Xbox avec Master Chief (de Halo) et Playstation avec Ratchet (de Ratchet et Clank) en exclu, et une version Steam.

Le jeu sait te récompenser pour avoir vaincu les Champions d'arènes, la Team Rocket, le Conseil 4, avoir réalisé la quête des 150 bestioles...
Et puis c'est aussi les échanges avec tes potes et le câble link, le tweak d'éteindre la console pendant l'échange pour dupliquer le Pokémon, la légende de Mew sous le camion, le bug pour avoir Marill (qui sera implémenté dans Or et Argent)...

Poncé de bout en bout, des centaines d'heures dessus, jusqu'à l'arrivée d'une version Argent... dont on reparlera plus tard...

J'étais pas spécialement attiré par le genre. Et puis... mon coloc de l'époque.

Il me propose de l'acheter, et qu'on joue ensemble. Et avec Splatoon (j'y reviendrai un jour), c'est une de mes meilleures expériences online que j'ai eu.

Pas que le jeu soit stable (loin de là, c'était un peu chaotique sur PS3 en plus par moments), mais à part mon coloc, on avait aussi des potes qui venaient le weekend et on faisait des coop canapés en ligne.

Le meilleur étant le weekend où on était à 7 dans l'appart, avec une configuration des lieux (entre les canapés, fauteuils, chaises, tables, TV, bouffe et bières) optimale.
Un des meilleurs moments de ma vie de joueur...

Sinon le jeu il était cool. L'interface pour jouer en ligne où fallait passer par le navigateur internet sur le site du jeu pour lancer une partie c'était de la merde, j'étais nul, mais en tant qu'ingénieur qui réparait des tanks en tournant autour, j'étais le meilleur.

Un des premiers jeux que j'ai fait en stream (ya 10 ans, ah le temps passe vite), et un jeu qui ne perd pas une ride. C'est assez court (2/3h), mais la coopération entre les frères fonctionne parfaitement et l'aventure est touchante.

Et c'est aujourd'hui disponible sur tous les supports possibles (genre c'était même sur Windows Phone) donc ruez-vous dessus.

Et particularité de la version Switch : on peut y jouer en coop à 2 !